Loading...

Lymphome Malin Anaplasique à Grandes Cellules et prothèses mammaires

Lymphome Malin Anaplasique à Grandes Cellules et prothèses mammaires : le point des données scientifiques en 2020.

Le lymphome Malin Anaplasique à Grandes Cellules Associé aux Implants Mammaires (LAGC- AIM) est une maladie exceptionnelle. Une cinquantaine de cas sont actuellement répertoriés en France.
Son origine est vraisemblablement multifactorielle, avec peut être une fragilité génétique individuelle. Cette maladie semble se développer plus souvent lorsque l’implant est macro-texturé ou recouvert de polyuréthane, mais aucune certitude n’est acquise à ce jour. Les signes cliniques sont peu spécifiques mais souvent bruyants : rougeur, gonflement et douleurs au niveau du sein. Cette symptomatologie conduit à une consultation et à la demande d’examens d’imagerie adaptés. Le diagnostic repose sur l’examen anatomopathologique.
Après traitement local (ablation de la prothèse et de la totalité de l’enveloppe péri-prothétique), l’évolution est favorable dans 90% des cas. Les autres cas (10%) devront être traités selon un protocole spécifique du lymphome.
Le LAGC-AIM est une maladie exceptionnelle, à évolution majoritairement favorable. Votre chirurgien saura reconnaitre les signes évocateurs et faire les explorations nécessaires à son diagnostic.

Quelle attitude adopter pour surveiller ses prothèses mammaires ?

Les patientes porteuses de prothèses mammaires doivent faire surveiller leurs seins tous les ans par leur gynécologue, sage-femme ou médecin traitant. L’examen clinique (palpation) est suffisant avant 50 ans, complété d’examens radiologiques après 50 ans, au rythme préconisé par votre médecin.
Tout signe anormal (gonflement, rougeur, douleur importante…) doit motiver une consultation, complétée d’une échographie mammaire de débrouillage. Il n’y a aucune indication de retirer des implants mammaires macro-texturés.

Après 10 ans, le docteur Morel vous conseille de la revoir avec un bilan sénologique (échographie et mammographie).